100 Miles sud de France

course : « 100 miles sud de france » , 1ère édition, entre Font-Romeu et Argelès sur mer (66), les 10, 11 et 12 octobre 2014.

distance : 167 km et 110 km, 7500 m d+ et 9500 m d-.

type de course : ultra-trail.

750 partants sur les 2 courses

podologues : Yann PERON (Annecy, 74) , poste d’arles sur tech (km 95), et Yoann DELMAS (Landivisiau, 29), poste du Perthus (km 135).

Arrivés sur place le vendredi 10 au soir après quelques longues heures de route, nous nous sommes installés au premier poste de soin : Arles-sur-tech, km 95 du 100 miles. Un gymnase au top, grande surface d’accueil pour les coureurs, avec possibilité pour eux de se doucher,de se changer et de se faire soigner : une vraie base de vie. Côté soins, Yann était entouré de kinés et d’une équipe médicale du samu 66 (2 médecins et 2 infirmiers). Il a traité environ 60 coureurs sur ce poste : phlyctènes, hématomes sous unguéaux, macérations, peaux flétries (terrain humide, gras et caillouteux) pour les pathologies pédicurales, mais aussi des gonalgies (TFL, LLE), des foulures / entorses de chevilles avec strapping et k-taping. Le poste était ouvert dès 5h du matin juqu’à 18h le samedi, puis Yann m’a rejoint au Perthus.

De mon côté, j’étais installé dans la salle des fêtes du Perthus, un peu plus spartiate que le gymnase d’Arles : pas de douche, des toilettes au sous-sol et la zone de soins en étage type scène de théâtre. De même, j’étais entouré de 2 médecins , 2 infirmiers et 5 kinés qui se sont relayés. Le poste a été ouvert dès 11 h le samedi jusqu’à 7h30 le dimanche. J’ai pu traiter à peu près 20 patients avant que Yann me rejoigne, puis tout s’est très rapidement enchaîné, les coureurs des 2 courses passant par cette base de vie. Nous évaluons entre 80 et 90 soins notre travail en binôme ! Il nous a même manqué des seringues pour les 15 derniers coureurs à traiter, donc nous avons fait sans! Côté pathologies, nous avons eu en plus des peaux très échauffées car il a fait beau et chaud le samedi après-midi, et la plupart des coureur portait des chaussettes trop « absorbantes » donc asséchant pour la peau. Et puis de plus en plus de phlyctènes talonnières dues aux descentes importantes et à la fatigue qui limite la qualité de la foulée et la rend plus traînante, obligeant à un freinage postérieur même en marchant.

Avec à peu près deux heures de sommeil chacun en 36 h, le petit dej’ en face de l’arrivée sur le front de mer d’Argelès nous a bien réconforté avant de reprendre la route …